26 mai 2009

Elections européennes du 7 juin : sanctionner les listes ouiouistes, un devoir républicain

Elections européennes
Les élections au parlement européen se déroulent à un moment où la récession que connaît la France est d’une ampleur inédite depuis la crise des années 30. C’est près d’un million de chômeurs supplémentaires que notre pays risque de compter à la fin 2009 !

Et ce n’est pas si souvent que la souveraineté populaire est sollicitée dans le cadre de l’Union européenne. D'où l'importance du résultat de ces élections comme signal apporté à Nicolas Sarkozy et aux autres dirigeants européens qui ont refusé de tenir compte du résultat des référendums en France, aux Pays-Bas et en Irlande…


Comparé aux autres institutions de l’Union européenne (Conseil, Commission, Cour de Justice, Banque centrale), le Parlement européen est celle qui a le moins de pouvoirs. Il est écarté de domaines très importants comme les politiques monétaire, économique, commerciale, étrangère et de sécurité commune.

Il n’est qu’un rouage d’un système fonctionnant avec des traités dont l’inspiration ultra- libérale est connue. Ainsi, par exemple, le Parlement ne pourra jamais remettre en cause le dogme de la «concurrence libre et non faussée» et devra mener son action à l’intérieur de ce concept.

Cette question est tout à fait fondamentale et n’est pas sans conséquences sur la forte abstention traditionnelle que l’on constate lors de ces élections. Ces vérités élémentaires démoralisent les électeurs et pousse les partis favorables au traité de Lisbonne à les masquer pour mieux enjoliver la réalité.

Certes, le parlement européen a vu ses maigres pouvoirs légèrement renforcés ces dernières années mais c’est la Commission qui conserve le monopole de l’initiative législative. Elle est seule habilitée à proposer des projets de règlement ou de directive. Par exemple si le Parlement européen voulait majoritairement proposer un texte législatif pour prendre des mesures protectionnistes universalistes, inspirées de la Charte de La Havane, il ne le pourrait pas.

La procédure dite de la «codécision» existe bien et a mis sur un pied d’égalité le Conseil et le Parlement dans certains domaines ; en cas de désaccord sur un texte, il n’est pas adopté. Cette procédure ne s’applique cependant qu’à un nombre limité de sujets.

Quelques succès ont été observés (que l’on peut compter sur les doigts d’une seule main…) comme le projet de directive de libéralisation des services portuaires (Port Package) rejeté par le Parlement européen. Mais il faut dire que ce rejet résulte uniquement d’une mobilisation syndicale exceptionnelle, au niveau européen, avec un blocage des ports…

Ne pas abandonner le combat contre le Traité Constitutionnel Européen


Les partis qui étaient favorables au TCE en 2005 sont aujourd’hui favorables au Traité de Lisbonne.

Dans ce dernier traité, copie conforme du TCE, «le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre» reste la pierre angulaire à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le TCE en 2005 n’a été prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien!

Comme le dit un expert, Giscard d'Estaing : on a camouflé la plupart des innovations du Traité Constitutionnel en les faisant éclater en plusieurs textes. Mais c'est la même chose que le TCE !

Ce traité a fait l'objet en France d'un déni de démocratie, puisque Nicolas Sarkozy l'a fait passer en force, en refusant la procédure référendaire et en le faisant adopter au Parlement réuni en Congrès à Versailles, grâce au vote positif et à l'abstention bienveillante de parlementaires socialistes, verts, et radicaux de gauche.

C’est pourquoi aujourd’hui, toutes celles et tous ceux qui ont voté «non» en 2005 n’ont aucune raison de voter «oui» en 2009 en votant pour les listes Ouiouistes de l’UMP, du PS, du Modem et des Verts.

Avec 55 % de « non » au référendum le 29 mai 2005, à quel titre faudrait-il renoncer alors qu’il est possible de sanctionner les partisans du «Oui» ? Est-il possible de les laisser caracoler avec des sondages qui leur donnent respectivement aux alentours de 28%, 24%, 13% et 10% ? Autrement dit, le « oui » obtiendrait 75 % !

Sanctionner les responsables de la crise


On a tendance quelquefois à oublier que l’UMP est au pouvoir depuis 7 ans et qu’elle a une responsabilité particulière dans la crise du capitalisme néolibéral. Elle a soutenu les politiques de l’Union européenne et les traités européens de Maastricht à Lisbonne, impulsant par là-même les politiques gouvernementales de libéralisation.

Et si Nicolas Sarkozy faisait de beaux discours, pendant la dernière campagne présidentielle, sur la faillite de la Commission de Bruxelles et la nécessaire lutte contre les délocalisations, il fait aujourd’hui un grand écart permanent dans de nombreux domaines : 
  • Son plan de relance a été trop timoré, à cause d’insupportables dogmes européens dans lesquels il a encore plus enfermé la France avec le Traité de Lisbonne, alors que seuls un euro moins surévalué et un réel protectionnisme européen associés à des investissements massifs dans l’économie productive et verte seraient de nature à éviter à la France une débâcle industrielle. 
  • Le fameux « traité simplifié » censé réconcilier le Oui et le Non de 2005 supprime le droit de veto de la France sur les négociations commerciales à l’OMC mais, avec le culot qui le caractérise, le Président de la République promet aux agriculteurs français qu’il mettra le droit de veto sur tout accord commercial dangereux pour eux !
  • Sur la Turquie, le Président est tout aussi incohérent. S’il se déclare opposé à son entrée, il a laissé s’ouvrir à Bruxelles, 8 chapitres de négociations et a fait supprimer le référendum obligatoire qui avait été constitutionnalisé par Jacques Chirac pour éviter un mariage forcé. 
  • En revanche, des ruptures, qui n’avaient pas été annoncées, ont été mises en œuvre. Ainsi, le retour dans l’OTAN, signe la fin de 50 ans de consensus politique français et abîme l’image de notre pays dans le monde. De même, l’envoi de troupes en Afghanistan est contraire aux engagements pris pendant la campagne électorale.
Quant au PS, en affirmant que pour «réorienter l’Europe, il faut d’abord envoyer au Parlement de Strasbourg une majorité de députés de gauche», il se moque à un double titre des électeurs.

D'abord pour les raisons indiquées précédemment sur les faibles pouvoirs du parlement mais également à cause de ce qui s’est produit par le passé lorsque l’Europe comptait 15 pays. A cette époque existait une majorité de gauche au Parlement européen et sur 15 pays, on en comptait 13 avec une majorité social-démocrate ! Rien n’a changé pour autant !

Et cette Europe que Martine Aubry critique pour les besoins de la campagne, ce n’est pas seulement celle des ultra-libéraux, Manuel Barroso en tête, c'est aussi celle de tous les socialistes européens et de Jacques Delors, papa de Martine et ministre socialiste des Finances de 1981 à 1985 puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995, qui a conçu notamment l’acte unique européen et le traité de Maastricht.

C’est toujours cette même Europe que Martine Aubry a défendu ardemment le 29 mai 2005 en faisant campagne pour le Oui au traité constitutionnel puis en soutenant le traité de Lisbonne qui réunit toutes les causes des souffrances présentes. Un traité dont le PS a permis, avec l'UMP, lors du congrès de Versailles, qu’il s’inscrive dans la Constitution de la République si par malheur il est ratifié par les 27 pays européens...

Aujourd'hui, c’est la première fois que les Français ont la possibilité de s’exprimer après les présidentielles de 2007. Vont-ils se taire, comme si personne n’était responsable de rien ? Comme s’il n’y avait pas de coupables ? Comme s’il n’y avait pas de solutions ?

C’est assurément une occasion à ne pas manquer pour tous les vrais républicains de voter en faveur des listes qui n’ont aucune responsabilité dans le système de Bruxelles et qui préconisent d’autres solutions que celles de l’ultra-libéralisme.

A cet égard, le 7 juin au soir, il sera intéressant de savoir dans quelle proportion les électeurs de sensibilité gaulliste auront voté pour les listes de Debout La République de Nicolas Dupont-Aignan et ceux de sensibilité socialiste l’auront fait pour les listes du Front de gauche associant Marie-George Buffet à Jean-Luc Mélenchon.


Photo Creative Commons


Lire la suite du blog :

21 commentaires:

Pierre a dit…

L'UMP et le PS en parfait accord avec la politique libérale européenne ont tout intérêt a ce qu'il n y ait pas de débat sur l'Europe car il ne faut surtout pas réveiller le sens critique des Français.

Par contre les deux partis ont tout intérêt à ce qu'il y ait le maximum de votants pour légitimer cette mascarade "démocratique" et remobiliser leurs troupes...

sauveur a dit…

Il faut absolument alerter l’opinion publique sur la rétention de l’information concernant cette campagne électorale, pratiquée par les détenteurs du pouvoir.

Le blocage de la parole des partisans du Non au TCE en 2005 est anti-démocratique, il faut absolument faire sauter le verrou qui permet à quelques-uns d’essayer de confisquer le débat comme on l'a encore vu ce lundi 25 mai dans l'émission d'Yves Calvi sur la 2 !

bibi a dit…

Le refus de regroupement du NPA et du Front de gauche va empêcher l'élection de députés vraiment de gauche et va décourager les électeurs d'aller voter.

C'est le cas notamment dans la région Ouest où il n'y aura pas d'élu à moins de 7 ou 8% des voix !

loïc a dit…

C’est peut-être oublier que parmi les candidats de ces partis, à part peut-être au Modem, il y en a qui ont voté Non au référendum de 2005.

Il serait peut-être temps de tourner la page et d’arrêter de vous accrocher à un combat qui a été perdu.

phenig a dit…

Qu'il y en aient qui aiment la soupe, ce n'est pas nouveau en sarkosie !

Je ne comprends pas cet argument, il faudrait oublier le non de 2005; le traité de Lisbonne a mis en place ce qui avait été refusé, il nous lie à cette Europe ultra-libérale et atlantiste.

Les français ont dit non a cette Europe en 2005, il est normal que le combat continue !

Anonyme a dit…

Ca résume assez bien ce que beaucoup pensent et disent à haute voix, mettant en grande difficulté tous les candidats-baratineurs-VRP, notamment PS surtout quand ils étaient majoritaires au parlement, et qu’ on a pas vu grand chose de bien pour nous, ni dans les faits ou les actes.

Et alors la droite qui gouverne depuis 7 ans, ce qu’elle semble l’oublier trop vite, est là pour parachever son oeuvre ultra-libérale qui devient, sous les projecteurs de la crise, une politique ringarde, passéiste, antiprogressiste et moderne, dépourvue d’humanisme.

La belle (le peuple) en a marre qu’on lui compte fleurette pour des pécadilles et a bien raison de s’en aller en ricanant, jurant cette fois qu’on ne l’y prendrait plus ! On verra !

unandeja a dit…

Ce qui m’étonne c’est cette pseudo campagne PPE/PSE sachant que ces formations politiques dans lesquelles sont respectivement l’ump et le ps ont voté 97% des textes ensemble. 3% de différence et ils osent nous vendre leurs « différences »....et certains la gobent.

Vous mettez avec votre article le doigt sur un point important. Les Français se plaignent de l’UE et du TCE imposé à la façon des meilleures dictatures....mais vont pourtant voter pour les artisans de cette UE.

C’est quelque chose qui me dépasse.

logan a dit…

Je ne comprends pas aussi cet entêtement à continuer à voter pour ces formations politiques qui ont pourtant largement démontré soit au mieux leur inefficacité soit au pire leur duplicité à défendre ce qu’elles promettent lors des précédentes campagnes européennes.

Albert Ricchi a dit…

@ unandeja

Merci pour votre commentaire.

Les Français sont en effet particulièrement crédules sur la question de l’Europe mais aussi hélas dans beaucoup d’autres domaines.

En matière de fiscalité par exemple, Nicolas Sarkozy dit vouloir baisser les impôts mais ne parle que des impôts sur le revenu et laisse de côté les impôts indirects qui augmentent fortement. Or, le budget de la France, c’est 83% d’impôts indirects et seulement 17% d’impôts sur le revenu !

Il faut dire que les électeurs ne sont pas aidés par les journalistes de presse, de radio ou de télé qui ne font que survoler les problèmes...

Salutations
Albert

stack a dit…

"A cet égard, le 7 juin au soir, il sera intéressant de savoir dans quelle proportion les électeurs de sensibilité gaulliste auront voté pour les listes de Debout La République de Nicolas Dupont-Aignan et ceux de sensibilité socialiste l’auront fait pour les listes du Front de gauche associant Marie-George Buffet à Jean-Luc Mélenchon."

Il sera surtout intéressant de voir le score du NPA car c’est à ma connaissance le seul parti noniste qui refuse de s’allier avec les ouistes du PS !

logan a dit…

Le combat continue parce que rien n’a changé entre 2005 et aujourd’hui au contraire, tous les arguments qui ont poussé à voter non en 2005 sont aujourd’hui exactement les mêmes que ceux qui nous poussent à rejeter le traité de Lisbonne et donc à rejeter les partis « du traité de Lisbonne ».

Qu’il y ait des personalités politiques qui autrefois ont pu voter non et aujourd’hui présentes dans des listes avec des « ouioistes » ne signifie absolument rien.

Ces gens ne représentent personne à part eux-même, ils ne représentent certainement pas les nonistes, et avaient leurs propres raisons de voter non tout comme ils ont leurs propres raisons aujourd’hui de se trouver dans ces listes, et nous ne sommes pas obligés de partager ces raisons.

Si l'on prend l’exemple de Montebourg, son argument c’est qu’aujourd’hui il n’est plus possible d’obtenir un meilleur compromis contrairement à ce qu’il pensait en 2005.

Mais moi par exemple je n’ai pas voté « non » en 2005 pour obtenir un meilleur compromis et je ne pense pas aujourd’hui qu’il n’est pas possible d’obtenir mieux à moins bien sûr de continuer à envoyer au pouvoir les mêmes personnes ou des personnes aussi combatives que Montebourg.

Ce traité de Lisbonne doit être rejeté, et contrairement à 2005, pour que cette fois-ci notre vote soit suivit d’effet, il faut aussi envoyer au pouvoir des personnes qui vont respecter notre vote. Aux élections européennes, mais surtout à la présidentielle.

marianne a dit…

* D'accord avec vous Albert Ricchi. Pas mal d'électeurs auraient semble-t-il le désir (ou non-désir) de s'abstenir alors même qu'ils sont contre les directives de la honte et autres projets ultralibéraux européens.

Il faut dire que les élites ont toutes - de Lisbonne à Bruxelles en
passant par Paris - fait réaliser des clips sans aucune information sur les enjeux du scrutin, clips censés inciter les gens à aller voter qui sont en vérité de véritables repoussoirs.

Quand en plus, un certain nombre de citoyens crient à juste raison à la trahison parce que leur NON au TCE n'a pas été respecté, les élites européennes jouent sur du velours.

Mais leur mépris vis à vis des électeurs pourrait finalement apparaître pour ce qu'il est :

une injonction de laisser faire les technocrates et d'enterrer le pacte démocratique...

Notre espoir est qu'il y ait un sursaut démocratique et citoyen pour ne pas laisser définitivement les partis acquis à la cause des plus riches décider à notre place et pour qu'une autre voix se fasse entendre sur les bancs du parlement européen.


http://www.frontdegauche.eu/

moebius a dit…

Pour cet article OUI c’est vraiment un très très bon article. Ha ! ça OUI qu’il est bon l’article ? que OUI et que je dis OUI il est bon je dis OUI et je redis OUI et encore OUI

Albert Ricchi a dit…

@ Moebius

Merci pour tous ces OUI !

A+
Albert

Bobland59 a dit…

Je me pose une sérieuse question. J'ai voté NON en 2005 car je suis
plutôt du côté d'Henri Emmanuelli, mais là nous ne l'entendons plus, et la position de Hamon est aussi ambigüe.

Le problème que je pose, si je vote pour liste Mélenchon et Hennin en ce qui me concerne, avec quel groupe Européen ceux ci pourront-ils agir,
intervenir ??? Car ils n'auront pas beaucoup d'élus, faut pas rêver!

Alors faut-il écouter Martine malgré ses choix précédents, mais avec un groupe socialiste quand même plus lourd au sein de parlement, et cela ne serait-il pas une bonne chose afin que le parlement change de côté.

Enfin il me reste quelques jours pour me décider...ou me
convaincre.

Albert Ricchi a dit…

@ Bobland59

Les choses sont très claires : les élus du FDG siégeront tous au groupe de la Gauche Unitaire Européenne et de la Gauche Verte Nordique (GUE/NGL).

Plus ce groupe sera fort et plus les directives ultra-libérales de la commission, votées pratiquement à chaque fois par le PSE, seront contestées.

Le choix est très simple en fait...
http://www.guengl.eu

En espérant vous avoir convaincu

Cordialement,
Albert

jaja a dit…

Pour ma part je voterai bien sûr NPA, un parti qui ne retournera pas
dans le giron des oui-ouistes du PS après ces élections comme le feront le camarade sénateur et sa colistière du PCF....

Un parti pour qui les luttes
populaires sont la pierre de touche de la nouvelle société égalitaire que nous voulons construire...

Les Européennes passeront, la crise du capitalisme sera toujours là. Les actionnaires s'engraisseront toujours et le peuple finira bien par vouloir
se débarrasser de tous les politiciens véreux à leur service exclusif....

fmaurin@neuf.fr a dit…

Oui au vote sanction, oui au vote de projet, oui au vote de rupture

rupture tranquille
http://rupturetranquille.over-blog.com/article-31866075.html

docdory a dit…

@ Albert Ricchi

Pour moi qui suis noniste et partisan de la laïcité , il n’y a que deux votes possibles :

1°) Nicolas Dupont-Aignan ( debout la République ) , dont l’attachement à la laïcité est sans faille , et qui a été un des grands artisans de la campagne du Non au TCE , et enfin candidat qui s’oppose avec une détermination constante à l’entrée de la Turquie dans l’UE . Sur ses listes il y a Christine Tasin et Michelle Vianes , deux grandes figures du combat laïque.

2°) Jean Luc Mélenchon, également l’un des grands artisans de la campagne du non , et également fervent défenseur de la laïcité . J’ignore malheureusement quelle est sa position vis-à-vis de l’entrée de la Turquie dans l’UE, ni même s’il en a une .

Tous les autres votes ( UMPS MODEM et Verts / Cohn Bendit / Bové ) sont totalement inacceptables et inenvisageables pour un noniste d’une part , et pour un partisan de la laïcité d’autre part ( le vote Vert étant, au sujet de la laïcité , le pire de tous , suivi de près par le vote UMPS ).

Il n’y a d’ailleurs plus lieu de faire la moindre distinction entre l’UMP et le PS , puisque leurs partis européens correspondants votent dans plus de 95 % des cas la même chose au parlement européen ( je crois même que c’est 98 % de votes identiques !!! ) .

Albert Ricchi a dit…

@ Docdory


Merci pour ce commentaire très éclairé avec lequel je me retrouve totalement.

Effectivement, on ne connait pas très précisément la position du FDG sur la Turquie et il semblerait qu'il y est de la part de MGB et de JLM une certaine sous-estimation de l'importance de la notion de souveraineté que met plus volontiers en avant NDA.

NDA qui a fait une très bonne campagne en abordant tous les sujets et en étant très précis sur chacun d’eux.

Mais l'intérêt qu'il y aurait à voter FDG plutôt que DLR peut résider dans le fait que l'un aura sans doute des élus et l'autre pas. En effet un seuil minimum de 5% est exigé pour avoir au moins un élu.

Et dans le cas improbable où DLR aurait des élus, on ne sait pas non plus où siégerait ses élus. Sans doute dans les NI alors que les élus du FDG siégeront dans le groupe de la gauche Unie Européenne (GUE) et il vaut mieux toujours siéger dans un groupe parlementaire.

Mais ces sondages sont-ils fiables ?

Cordialement

Albert

ELECTIONS 2009 a dit…

Merci, très intéressant !