Le plan
européen de sauvetage des banques reste d’une ambiguïté totale. On aide de
manière considérable les établissements bancaires mais on cherche en vain les
contreparties.
La
commission de Bruxelles et Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE ont
ainsi refusé, de toutes leurs forces, par pure idéologie, les véritables
solutions à mettre en œuvre. Cette complaisance à l’égard du système est avant
tout une faute économique car, comme l’a dit très bien Joseph Stiglitz, prix
Nobel d’économie, «une transfusion sanguine ne sert à rien si on ne guérit pas
l’hémorragie interne»...