Les premières images qui viennent à l'esprit quand on pense au Canada sont celles de forêts sans fin, de lacs cristallins et de monts enneigés. Imaginer que de tels paysages sont menacés est presque impossible.
Et pourtant, sur la seule île de Vancouver, les forêts pluviales côtières disparaissent au rythme effréné de 10 000 hectares par an, soit 3 m² par seconde…
Les forêts pluviales tempérées côtières occupent moins de 1 % de la surface terrestre et peuvent stocker plus de 1 000 tonnes de carbone par hectare, ce qui est une valeur record. Ces forêts anciennes ont généralement plus de 250 ans et présentent de nombreuses caractéristiques inhérentes aux forêts vierges, notamment en matière de diversité structurelle.
Le Canada possède, avec plus de 347 millions d’hectares de forêts, la troisième plus grande superficie forestière au monde après la Russie et le Brésil et ses forêts pluviales de l'Ouest forment l’un des écosystèmes les plus rares de la planète.
Malheureusement, les arbres les plus impressionnants, épinettes de Sitka, sapins de Douglas et autres thuyas géants pouvant atteindre 80 mètres de hauteur, sont abattus. Leur destruction entraîne de graves dommages aux écosystèmes, mettant en danger de nombreuses espèces animales, saumons, loups et ours qui perdent leur habitat. La population de guillemots marbrés par exemple, une espèce d'oiseaux marins adaptés à la forêt vierge, s'est effondrée.
« Une fois rasées, ces forêts sont perdues pour toujours », affirme Jens Wieting de l'organisation écologiste Sierra Club BC. Les arbres qui leur succéderont seront coupés après quelques décennies, empêchant toute régénération d'une biodiversité naturelle, sans parler des effets négatifs sur le climat…
Le Canada possède, avec plus de 347 millions d’hectares de forêts, la troisième plus grande superficie forestière au monde après la Russie et le Brésil et ses forêts pluviales de l'Ouest forment l’un des écosystèmes les plus rares de la planète.
Malheureusement, les arbres les plus impressionnants, épinettes de Sitka, sapins de Douglas et autres thuyas géants pouvant atteindre 80 mètres de hauteur, sont abattus. Leur destruction entraîne de graves dommages aux écosystèmes, mettant en danger de nombreuses espèces animales, saumons, loups et ours qui perdent leur habitat. La population de guillemots marbrés par exemple, une espèce d'oiseaux marins adaptés à la forêt vierge, s'est effondrée.
« Une fois rasées, ces forêts sont perdues pour toujours », affirme Jens Wieting de l'organisation écologiste Sierra Club BC. Les arbres qui leur succéderont seront coupés après quelques décennies, empêchant toute régénération d'une biodiversité naturelle, sans parler des effets négatifs sur le climat…
L’île de Vancouver, haut lieu de la déforestation
L’île de Vancouver, dont la superficie dépasse celle de la Belgique, est un maillon central de la plus grande zone de forêt pluviale côtière, qui s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres de la forêt pluviale du Grand Ours au Parc national Olympique aux États-Unis.
90% des arbres géants ont déjà été abattus et près de la moitié des zones de forêts primaires situées sur l’île ainsi que sur la côte sud de la Colombie britannique sont extrêmement dégradées.
Parallèlement aux coupes de bois, les forêts sont exposées aux périodes de sécheresse, aux tempêtes, aux infestations par les insectes et aux incendies, dont l’augmentation est liée au changement climatique.
En 2016, le Canada a exporté du bois et des produits forestiers pour une valeur de 34,4 milliards de dollars canadiens, dont 23,8 milliards aux États-Unis, 4,8 milliards en Chine et 1,4 milliard au Japon. Les exportations ont augmenté de 5,3 % entre 2015 et 2016. L’exportation de bois tendre (softwood lumber) a même progressé de 17 % et celle de bois d’œuvre (wood panel) de 21,6 %.
La Colombie britannique exporte de plus en plus de bois brut non transformé, entraînant la fermeture de scieries ainsi qu’une diminution du nombre d’emplois dans le secteur forestier.
Pourtant, parvenir à la conservation de ces grandes zones forestières est possible. En 2016, plus de 3 millions d'hectares de la forêt pluviale du Grand Ours ont été protégés. Un rôle central y est joué par les populations autochtones, appelées Premières Nations au Canada.
Durant l’été 2017, le gouvernement provincial de Colombie britannique favorable à l’industrie n’a pas été réélu, après 16 ans passés au pouvoir et le nouveau gouvernement du Premier ministre John Horgan a promis de s’engager en faveur de la défense de la nature et de l’environnement...
90% des arbres géants ont déjà été abattus et près de la moitié des zones de forêts primaires situées sur l’île ainsi que sur la côte sud de la Colombie britannique sont extrêmement dégradées.
Parallèlement aux coupes de bois, les forêts sont exposées aux périodes de sécheresse, aux tempêtes, aux infestations par les insectes et aux incendies, dont l’augmentation est liée au changement climatique.
En 2016, le Canada a exporté du bois et des produits forestiers pour une valeur de 34,4 milliards de dollars canadiens, dont 23,8 milliards aux États-Unis, 4,8 milliards en Chine et 1,4 milliard au Japon. Les exportations ont augmenté de 5,3 % entre 2015 et 2016. L’exportation de bois tendre (softwood lumber) a même progressé de 17 % et celle de bois d’œuvre (wood panel) de 21,6 %.
La Colombie britannique exporte de plus en plus de bois brut non transformé, entraînant la fermeture de scieries ainsi qu’une diminution du nombre d’emplois dans le secteur forestier.
Pourtant, parvenir à la conservation de ces grandes zones forestières est possible. En 2016, plus de 3 millions d'hectares de la forêt pluviale du Grand Ours ont été protégés. Un rôle central y est joué par les populations autochtones, appelées Premières Nations au Canada.
Durant l’été 2017, le gouvernement provincial de Colombie britannique favorable à l’industrie n’a pas été réélu, après 16 ans passés au pouvoir et le nouveau gouvernement du Premier ministre John Horgan a promis de s’engager en faveur de la défense de la nature et de l’environnement...
Au Premier ministre et au Ministre des forêts de la Colombie britannique
Monsieur le Premier ministre John Horgan,
Monsieur le Ministre des forêts Doug Donaldson,
Les forêts pluviales côtières de la Colombie britannique façonnent l'image du Canada à travers le monde. Les forêts vierges et leurs arbres géants pouvant atteindre 80m de hauteur sont parmi les écosystèmes les plus rares de la planète et attirent les touristes amoureux de la nature.
Pourtant, ces forêts sont en grand danger. Elles disparaissent au rythme effréné de 10.000 hectares par an - soit 3 m2 par seconde - sur l'île de Vancouver. 90% des arbres géants y ont déjà été abattus.
Par le présent courrier, nous vous appelons à ne pas laisser les forêts pluviales côtières et autres zones de forêts vierges être détruites intégralement et pour toujours.
Vous pouvez pour cela prononcer immédiatement l'arrêt des abattages dans les forêts intactes des points chauds de biodiversité tels que le Walbran central et d'autres territoires de grandes valeurs sur l'île de Vancouver ainsi que sur le continent.
Vous pouvez aussi faire voter au plus vite une loi de protection des forêts vierges en Colombie-Britannique, en vous inspirant de l'expérience de la forêt pluviale du Grand Ours. Nous vous encourageons à faire protéger les zones forestières les plus étendues possibles.
Nous vous demandons enfin de respecter les droits des Premières Nations. Merci de les conforter en protégeant les forêts, les cours d'eau et les lacs ainsi qu’en développant des moyens de revenus alternatifs à l'exploitation forestière.
Parvenir à protéger également les forêts pluviales côtières tempérées de la Colombie britannique au sud de la forêt pluviale du Grand Ours ferait date dans l'histoire de la politique environnementale. Elle attirerait à n'en pas douter l'attention du monde entier.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre des forêts, l’expression de notre très haute considération.
> Signer la pétition ICI
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