Mais aujourd’hui, les autorités tanzaniennes relancent l’assaut, plus déterminées que jamais...
Les Massaï sont des chasseurs semi-nomades, vivant en Tanzanie et au Kenya depuis des siècles et qui jouent un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes fragiles. Ils sont encore dans les réserves de faune dont ils sont les premiers organisateurs. Ne chassant pas, sinon le lion pour des rites d'initiation, ils ont préservé les animaux sauvages et leurs feux ont transformé une brousse peu pénétrable en un tapis régulier d'herbes basses.
ls ont résisté aux incitations des gouvernements kényan et tanzanien de mettre en place des projets de développement visant à modifier leurs modes de vie traditionnels. Ils ont acquis le droit de faire pâturer leur bétail dans de nombreux parcs des deux pays et ignorent régulièrement les frontières lorsqu’ils déplacent leurs grands troupeaux de bétail à travers la savane, lors des changements de saison.
En 2009, un accaparement de leurs terres avait provoqué un tollé médiatique. Des Massaï ont quitté leurs terres, plusieurs personnes ont été battues par la police, des maisons ont été réduites en cendres et des troupeaux sont morts de faim. Mais suite aux nombreuses critiques, le président de Tanzanie avait finalement annulé le contrat et rendu leurs terres aux Masaï.
Aujourd’hui, les autorités tanzaniennes reviennent à la charge et veulent obliger les Massaï à quitter définitivement leurs terres ancestrales afin que des touristes fortunés puissent venir encore plus nombreux pour s’amuser à chasser le lion, l’éléphant ou le léopard.
Approvisionnement en eau potable, financements pour les écoles, accès aux soins: autant de services de première nécessité dont les Massai sont désormais privés. Même les femmes enceintes séropositives n’ont plus accès à leurs médicaments. Couper notamment l’accès aux soins dans le but d’expulser les Masaï s’approche d’une stratégie d’éradication.
La perte de leurs terres dans la région du Ngorongoro plongerait des milliers de personnes dans une misère extrême. La chasse exploserait sur les terres que les Massaï entretiennent depuis des siècles. Plus de 70% de leurs terres leur ont déjà été arrachées !
Ils ne sont pas seuls dans cette situation : 80% de la biodiversité de la planète est protégée par les peuples autochtones et les tissus sociaux locaux. Sans eux, ni la crise climatique, ni la crise de la biodiversité ne seront vaincues. Mais partout, ces populations sont attaquées par les poids lourds de l’exploitation forestière, minière et touristique. Et trop souvent, elles se battent pour leur survie sans aucune ressources.
Dans ces conditions, il est important d’offrir les services des meilleurs avocats pour aider les Massaï à résister aux expulsions devant les tribunaux afin de :
- braquer les projecteurs sur cette révolte courageuse en faisant campagne dans les médias pour protéger les communautés autochtones et sauver la vie sur Terre.
- créer un fonds de protection consacré aux luttes des peuples autochtones.
- payer le transport des délégations autochtones pour qu’elles puissent participer aux prochains sommets sur la biodiversité et le climat..
Les peuples autochtones protègent les fleuves, les forêts et les savanes depuis des milliers d’années. Aujourd’hui, ils se battent pour leur survie. Pour attirer l’attention des grands médias internationaux et faire pression sur le président tanzanien, une nouvelle pétition est lancée...
> Signer la pétition ICI
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