Depuis
quelques jours, une petite musique se fait entendre : d’un côté, il y
aurait les morts du coronavirus et de l’autre les coûts économiques de perte de
PIB engendrant une autre crise qui ferait également des victimes.
Dans cette macabre comptabilité, deux réalités distinctes sont mises à égalité : d'une part celle d’un virus contre lequel nous n’avons pas d’armes, du moins pour l’heure, et d'autre part, une création de l’humanité, la marchandisation du monde chère à Emmanuel Macron, qui imposerait sa loi...
Les crises économiques sont coûteuses en vies humaines mais ce que les doctes penseurs oublient, c’est que ce ne sont pas des phénomènes qui échappent aux hommes. Elles sont le produit de leur organisation sociale, de leur activité et de leur choix. Et il ne dépend que d’eux de trouver d’autres formes d’organisation qui sauvent des vies et empêchent que les crises ne tuent autant.
Autrement dit, les victimes sont d'abord les victimes de l’organisation économique fondée sur le fétichisme de la marchandise au plus bas coût et il n'est pas interdit dans ces conditions de s'interroger sur la façon dont la France fait face à cette crise sanitaire.
Contrairement à ce que prétendait le gouvernement lorsque le Coronavirus commença de sévir en Chine, la France est l’un des pays les moins bien armés pour contenir la pandémie. C’est affligeant pour une nation qui appartient à la sphère des pays dits développés et qui possédait il y a encore quinze ans l’un des premiers systèmes de santé au monde.
Aujourd’hui, il manque presque tout ce qui est nécessaire pour faire face à la propagation massive du virus : tests de dépistage, gel hydro-alcoolique, masques, respirateurs, lits de réanimation, infirmières, etc.
Le dévouement des personnels soignants ne manque pas mais cela ne saurait suffire car ils ne peuvent tenir indéfiniment le front sans dommages graves dans leurs rangs. D'ailleurs, quand ils furent appelés au front, cela faisait déjà un an qu’ils s’épuisaient à réclamer des moyens humains et matériels pour leurs hôpitaux, moyens qu’Emmanuel Macron s’obstinait à leur refuser au nom d’un dogme budgétaire que l’on sait criminel désormais.
Il y avait en France au début des années 2010 près de deux milliards de masques. Lorsque le virus pointa son nez il n’en restait plus que 110 millions ! Où sont passés les stocks ? Il paraît qu’une commission d’enquête sera nécessaire pour le savoir...
Dans cette macabre comptabilité, deux réalités distinctes sont mises à égalité : d'une part celle d’un virus contre lequel nous n’avons pas d’armes, du moins pour l’heure, et d'autre part, une création de l’humanité, la marchandisation du monde chère à Emmanuel Macron, qui imposerait sa loi...
Les crises économiques sont coûteuses en vies humaines mais ce que les doctes penseurs oublient, c’est que ce ne sont pas des phénomènes qui échappent aux hommes. Elles sont le produit de leur organisation sociale, de leur activité et de leur choix. Et il ne dépend que d’eux de trouver d’autres formes d’organisation qui sauvent des vies et empêchent que les crises ne tuent autant.
Autrement dit, les victimes sont d'abord les victimes de l’organisation économique fondée sur le fétichisme de la marchandise au plus bas coût et il n'est pas interdit dans ces conditions de s'interroger sur la façon dont la France fait face à cette crise sanitaire.
Contrairement à ce que prétendait le gouvernement lorsque le Coronavirus commença de sévir en Chine, la France est l’un des pays les moins bien armés pour contenir la pandémie. C’est affligeant pour une nation qui appartient à la sphère des pays dits développés et qui possédait il y a encore quinze ans l’un des premiers systèmes de santé au monde.
Aujourd’hui, il manque presque tout ce qui est nécessaire pour faire face à la propagation massive du virus : tests de dépistage, gel hydro-alcoolique, masques, respirateurs, lits de réanimation, infirmières, etc.
Le dévouement des personnels soignants ne manque pas mais cela ne saurait suffire car ils ne peuvent tenir indéfiniment le front sans dommages graves dans leurs rangs. D'ailleurs, quand ils furent appelés au front, cela faisait déjà un an qu’ils s’épuisaient à réclamer des moyens humains et matériels pour leurs hôpitaux, moyens qu’Emmanuel Macron s’obstinait à leur refuser au nom d’un dogme budgétaire que l’on sait criminel désormais.
Il y avait en France au début des années 2010 près de deux milliards de masques. Lorsque le virus pointa son nez il n’en restait plus que 110 millions ! Où sont passés les stocks ? Il paraît qu’une commission d’enquête sera nécessaire pour le savoir...
Merci au Canard Réfractaire
Photo Creative Commons
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2 commentaires:
Très bonne analyse des discours hypocrite et manipulateur d'Emmanuel Macron et de la façon dont il a fait face à la crise...
Je trouve cette vidéo très juste et on voit que la part de l'économie est plus importante que l'Humain.
Après la guerre, le peuple a su reconstruire, alors 3 mois de pose ne casse pas le fonctionnement de l'économie mais peut détruire beaucoup d'humains en reprenant trop tôt.
Cela nous montre la fragilité du capitalisme qui est un géant aux pieds d'argile.
Revoyons le fonctionnement en contrôlant le Sur (sur-production, sur-exploitation, sur-consommation, sur-destruction de la planète, sur-profit, sur-inégalité...).
Je ne suis pas pour la décroissance mais pour une économie contrôlée où l'humain n'est plus un produit...
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