Il est
vrai que parmi les bénéficiaires potentiels de ces régimes très avantageux,
dont on parle peu, figure le Président de la République qui a déjà montré tous
ses talents en matière d'opulence seigneuriale, s’octroyant 172% d’augmentation
de salaire et triplant le budget de l’Elysée en 2008...
On
croyait les privilèges abolis en France depuis un certain 4 août 1789.
Erreur !
Ces
dernières années ont vu leur retour triomphal. Pendant ce temps, en Sarkozie,
cette " République irréprochable ", il n'y a évidemment pas de passe-droits
pour le tiers état, les petites gens. Ce sont à eux, et seulement à eux, que
l'on demande de faire des efforts, d'accepter de payer des franchises
médicales, de travailler plus pour gagner autant, quand ce n'est pas
moins...
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5 commentaires:
La République se meurt, la France est à la baisse, je dirais même que ce n’est plus du déclin, mais de la dégringolade !
Mais ce n’est pas nouveau: cela fait des années, des dizaines d’années... et dès que l'on sort de ce pays où l'on délire sans limites ni contradicteurs, c’est la claque.
Vivement le retour d'un régime républicain, une nouvelle République enfin moderne et démocratique !
Dans la lutte contre les régimes spéciaux de retraite, la majorité parlementaire a oublié plusieurs régimes et en partuiculier le sien.
Un seul mandat de députés de 5 ans ouvre le droit à 1.550 € par mois, plus que la retraite maximale servie par le régime génaral de la Sécurité sociale pour un salarié du privé au terme d’une carrière complète de 40 annuités
Pour financer leurs charentaises en or massif, les députés se votent les subventions nécessaires au renflouement permanent de leur caisse (53 millions d’euros en 2007), puisque leurs cotisations ne couvrent que 12% des prestations versées !
L'absence de reforme des régimes de retraite des élus est significatif de la façon dont sont traités les dossiers par le chef de l’Etat.
Lorsque certains intérêts électoralement proches ronchonnent, lorsque les élus de la majorité ne veulent pas d'une réforme, on cède sans discuter. Lorsqu’il s’agit d’intérêts appartenant au camp électoral opposé, on fait bloc.
Ainsi les médecins, les taxis, les notaires voient leurs problèmes réglés dans la journée alors que les cheminots, les chercheurs, les enseignants, les fonctionnaires doivent eux se contenter de bras de fer et de négociations à couteaux tirés.
La réforme à la Sarko, c'est d'abord ça...
A quand la mise à plat de tous les régimes spéciaux de retraite et autres avantages de messieurs les ministres, députés, sénateurs, militaires ou chargés de mission au parlement européen...
Bien sûr, ils sont moins nombreux que les ex "fonction publique", mais la somme globale n'est pas négligeable, notamment pour les militaires.
Que la réforme des régimes spéciaux soit "utile", (on peut se demander pour qui ?) mais mettons tout sur la table...
La rémunération exorbitante des parlementaires, en activité puis à la retraite, comparée à leur efficacité, est une véritable insulte à la probité républicaine.
Leur utilité, sous ce régime présidentiel autocratique, est quasi nulle. De surcroît, leur appartenance à un parti les oblige à une discipline qui réduit leur rôle à la fonction de godillots.
La plupart du temps, l’Assemblée nationale offre le spectacle lamentable de bancs désertés. Tout juste ces parlementaires servent-ils de caution démocratique à la république «bananière» française.
Lorsqu’ils appartiennent à la majorité gouvernementale, comme c’est le cas actuellement avec les sinistres députés et sénateurs UMP-Nouveau centre, ils votent sans sourciller des lois iniques sans jamais en assumer la responsabilité et sans davantage se soucier des conséquences pour ceux qui les subissent.
Leur image est d’autant plus mauvaise qu’au lieu d’être les délégués des habitants de leur circonscription, ils sont, servant une politique d’ultra-droite ignominieuse, des législateurs zélés au service de la destruction du tissu social français...
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